Quel est le rôle du chef de projet de Linguaspirit ?
Lorsque nous recevons des demandes, mon rôle est de « discuter » avec le client. J’établie un devis. Il arrive très souvent que je négocie avec eux le devis. Ensuite je sélectionne le traducteur que je juge le plus à même de traduire ce document, évidemment selon les spécialités. Linguapirit a une base de données de plus de 4000 traducteurs dispersés dans le monde et quasiment dans toutes les combinaisons linguistiques.
Concernant ces traducteurs comme vous avez dit, dispersés dans le monde vous arrive-t-il d’avoir des problèmes avec eux ?
Parfois il se pose des questions de délais non respectés, des traductions de mauvaises qualités ou bâclées. Ce pendant nous avons une liste de traducteurs dont nous connaissons la rigueur, la ponctualité et le sens du détail.
La particularité de Linguaspirit par rapport aux autres agences de traduction est que nous faisons systématiquement relire nos traductions soit en interne ou sinon par un autre traducteur "freelance". Ce qui permet de se prémunir doublement d’une mauvaise traduction.
Pouvez-vous nous raconter une anecdote d’une demande de traduction insolite ?
Je ne dirais pas insolite mais plutôt touchant. C’était une lettre d’un père qui vivait en France qui n’a pas vu son fils depuis 20 ans. C’était une traduction du français vers le mandarin. La lettre était très émouvante. Lorsque le client est passé le prendre je ne pouvais m’empêcher de lui demander pourquoi il ne l’avait pas écrit directement en mandarin. Il me répondit que le français était plus à même d’exprimer ses remords. Cela m’a beaucoup marqué.
Quelle est la demande de traduction la plus difficile à satisfaire que vous ayez reçu ?
De mémoire je dirai une demande de traduction du bambara vers le Japonais. Nous avons dû recourir à une traduction relaie. Le document a d’abord était traduit du Bambara vers le français puis du français vers le japonais. C’était la recette du « maafé » (rire).
Comme document nous avons traduits un manuel physique avec tout ce qu’il y a de compliqué : les unités de mesures, les conversions à faire etc. C’était très compliqué et nous avons dû y passer plusieurs semaines.
Nous avons traduits également ce mois-ci une ordonnance d’une célèbre firme pharmaceutique. Nous avons dù le faire relire deux fois pour nous assurer de la conformité du texte original. Ce genre de traduction, du fait de sa sensibilité et des conséquences dramatiques qui peuvent en découler demande une vigilance accrue et rendre la traduction aussi fidèle possible au document source.
Vous arrive-t-il souvent ces combinaisons compliquées ?
Très souvent ! Il nous arrive des demandes de traduction de deux langues disons géographiquement très éloignées. C’est là qu’on peut voir la prédominance de l’anglais comme langue universelle qui nous sert très souvent de langue relaie.
(à suivre)
Découvrez notre agence de traduction http://linguaspirit.com/